Les 5 actus de la semaine #22

Guerre en Ukraine, avortement aux Etats-Unis, alliance des gauches, nouveau nom du parti présidentiel et piqûres à répétition, voici ce qu’il ne fallait pas rater entre le 2 et le 8 mai.

Femmes et enfants évacués d’une usine en Ukraine

Les rues de Marioupol dévastées

 »Toutes les femmes civiles, tous les enfants et les personnes âgées ont été évacués » de l’usine Azovstal  de Marioupol selon l’AFP.  Depuis deux mois, un millier de personnes s’étaient retranchées dans les sous-sols d’Azovstal de près 12km2. Les soldats ukrainiens qui y sont toujours présents ont quant à eux affirmé aujourd’hui que se rendre n’était pas une option. De son côté, l’Union européenne a pris cette semaine de nouvelles sanctions à l’encontre de la Russie. Parmi elles, la suppression de quelques médias russes dans l’UE et l’interdiction de certaines importations de pétrole russe. Certaines banques devraient aussi être interdites du système de transaction international. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a lancé cette semaine une cagnotte en ligne pour aider l’Ukraine à gagner la guerre et à reconstruire les infrastructures détruites.


L’avortement pourrait être interdit aux Etats-Unis

Samuel Alito, à l’origine de l’avant-projet

Les Etats-Unis pourraient de nouveau interdire l’avortement. Le journal Politico s’est procuré des documents prouvant l’avant-projet de la Cour suprême des Etats-Unis (SCOTUS) pour abolir l’arrêt de 1973 reconnaissant ce droit. L’avant-projet relaie des propos du juge conservateur Samuel Alito, nommé par Georges W. Bush, estimant qu’aucune disposition de la Constitution ne protège ce droit qui  »constitue une question morale profonde. » De nombreuses manifestations en faveur de l’avortement ont eu lieu spontanément dans le pays. Si le texte n’est pas encore final et qu’il ne le sera peut-être jamais, le fait qu’un avant-projet soit discuté envoie un signal favorable aux opposants à l’avortement, toujours très nombreux aux USA contrairement aux autres pays occidentaux. Si l’arrêt de 1973 est annulé, alors chaque état serait libre ou non d’autoriser l’avortement. Les états conservateurs notamment au sud du pays pourraient profiter de l’occasion pour l’interdire très rapidement.


Les gauches unies pour les législatives

NUPES sera l’acronyme de l’alliance des gauches

L’union des gauches aura bien lieu pour les élections législatives prévues les 12 et 19 juin prochain. La France insoumise (LFI), le Parti socialiste (PS), le Parti communiste français (PCF) et le bloc écologiste mené par Europe Ecologie-Les Verts ont formé un accord de coalition afin de ne présenter qu’une candidature commune dans chacune des 577 circonscriptions. Cette alliance portera le nom de Nouvelle Union populaire écologique et sociale, une dénomination rappelant le mouvement de l’Union populaire lancé par les  »insoumis » pour la présidentielle. Elle sera largement dominée par LFI qui présentera 326 candidatures, devant la centaine du bloc écologiste. Le PS sera présent dans 69 circonscriptions et le PCF 50. Les 32 circonscriptions restantes, situées en Corse et Outre-mer, ne sont pas prises en compte dans l’accord pour le moment. Cette union espère devenir majoritaire à l’Assemblée nationale pour pouvoir installer Jean-Luc Mélenchon Premier ministre, ce dernier assurant qu’il ne se présentera pas aux élections législatives.


La république en marche se renomme Renaissance

Stanislas Guérini, délégué général du parti

Le parti La république en marche devient Renaissance. Selon le délégué général du parti de la majorité présidentielle Stanislas Guerini, ce changement de nom émane d’un mouvement de refondation. Stanislas Guerini évoque même un parti populaire qui a vocation à s’ouvrir. Samedi, lors de la cérémonie d’investiture d’Emmanuel Macron, ce dernier a insisté sur ce renouveau en déclarant que son prochain mandat ne sera pas dans la continuité du premier.


Des piqûres en discothèques inquiètent les autorités

Un nouveau fléau sévit en discothèque

Depuis plusieurs semaines, des jeunes se plaignent de s’être fait piquer par une seringue lors de soirées en public, comme en boîte de nuit ou festival par exemple. Si les analyses toxicologiques ne révèlent pas toujours la présence de produits stupéfiants, les victimes se plaignent de nausées, vertige et autres sueurs froides alors que la piqûre se manifeste par un point rouge entouré d’un bleu. Le phénomène touche toute la France. Le parquet général de la cour d’appel de Rennes révèle 69 plaintes en Bretagne et Loire-Atlantique, alors que d’autres cas ont été signalés en Isère, Picardie, Hérault, Drôme, Loire, Centre… Les victimes doivent désormais attendre 5 semaines pour savoir si les seringues ne contenaient pas le VIH. Le phénomène touche également d’autres pays comme la Belgique tandis que le Royaume-Uni a connu une vague similaire l’an passé. En France, aucun suspect n’a pour le moment été appréhendé.

Clément Belluau et Martin Cribier

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